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Qui était Galilée ?

Qui était Galilée ?Eh oui, qui était Galilée ? Si vous n’êtes pas un(e) extraterrestre déguisé(e) en humain, ce nom ne vous est pas inconnu 🙂 Dans le doute 🙂 Nous vous présentons ce génie de la Renaissance.

 

Bon… Qui était Galilée ?

Né le 15 février 1564 à Pise, Galileo Galilée est un mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien du 17ème siècle.

 

En 1581, son père l’oblige à faire des études de médicine à l’Université de Pise. Toutefois, Galilée est plutôt attiré par les expériences techniques et la création de maquettes.

 

Du coup, en 1583, Galilée abandonne ses études de médecine pour se consacrer aux mathématiques sous l’égide d’Ostilio Ricci, un ami de sa famille.

 

Quelques années plus tard, Galilée devient un savant talentueux en mathématiques, en géométrie et en physique. Il cherche alors un poste d’enseignant dans une université.

 

En 1589, Galilée obtient un poste d’enseignant de mathématiques à l’université de Pise mais il n’y reste que trois ans. En effet, en 1592, Galilée part enseigner à l’Université de Padoue. Il y reste 18 ans et fait des découvertes qui le feront rentrer dans l’Histoire 🙂

 

Les découvertes sur la chute des corps

Ses études sur l’équilibre et le mouvement des corps solides, notamment la chute des corps ont permis à Galilée d’être considéré, dès 1680, comme le fondateur de la physique.

Dans ses études sur la chute des corps, Galilée démontre que lorsqu’ils tombent, les corps ont une vitesse croissante et non constante. Il contredit ainsi Aristote qui affirmait le contraire.

 

Le perfectionnement de la lunette astronomique

En mai 1609, Galilée apprend l’existence d’une longue-vue fabriquée en Hollande et en France qui permettait de grossir les objets 7 fois.

Galilée améliore cette longue-vue et la transforme en lunette astronomique capable de grossir jusqu’à 30 fois les objets et donc d’observer les étoiles à l’œil nu 🙂

Ainsi, en août 1609, sur le sommet du Campanile de la place Saint Marc, Galilée présente sa lunette astronomique aux Sénateurs vénitiens.

La démonstration est un succès. De plus, les Sénateurs constatent que la lunette astronomique de Galilée pourrait aussi être utilisée à des fins militaires.

Galilée obtient ainsi la garantie d’avoir un poste à vie à l’université de Pandoue et son salaire est doublé 🙂

 

Sachez que grâce à sa lunette astronomique, Galilée a permis à l’humanité d’apprendre que :

La lune n’était pas lisse. Il y avait des mers, des montagnes et des cratères ;

Il y avait des étoiles dans la Voie Lactée. Avant sa lunette, on croyait qu’il ne s’agissait que d’un nuage.

Jupiter était entouré « d’astres » (des satellites baptisés aujourd’hui Lo, Europa, Ganimède et Callisto). Galilée les avait appelés « satellites médicéens » en l’honneur de Ferdinand 1er de Médicis (son Mécène).

Saturne avait des anneaux.

Galilée publie toutes ces découvertes en 1610 dans un ouvrage intitulé Le Messager céleste.

 

Un génie condamné pour hérésie

Galilée était un véritable génie, mais il avait beaucoup d’ennemis. Son franc parler, son audace pour critiquer tout ce qui n’était pas scientifiquement prouvé ne plaisaient pas à d’autres savants et surtout à l’Eglise.

Les rapports entre Galilée et l’Eglise Catholique se compliquent davantage lorsqu’il réaffirme l’Héliocentrisme défendu par Copernic (Savant polonais du 15ème siècle) : la terre n’était pas au centre de l’Univers. Le soleil est au centre du système solaire, la terre tourne autour du Soleil et non l’inverse.

En donnant raison à Copernic, Galilée a contesté le Géocentrisme, une croyance qui avait duré jusqu’au 16ème siècle. Aristote (4ème siècle avant J.-C), Ptolémée (2ème siècle avant J.-C) et la Bible défendait, en effet, que la terre était immobile au centre de l’Univers. L’Église défendait ainsi que l’Homme était au centre de l’Univers.

 

De ces faits, en 1616, le Tribunal de l’Inquisition (tribunal religieux) condamne Galilée d’hérésie (pratiques et pensées contraires aux principes de l’Eglise catholique).

Cependant, le Pape Urbain VIII, son ami, l’autorise à publier une étude comparant les thèses de Ptolémée et Copernic.

En 1632, Galilée publie un livre intitulé Dialogue sur les deux grands systèmes du monde mais ses conclusions sont favorables à Copernic.

Face au succès du livre, Galilée est à nouveau condamné pour hérésie en 1633. Pour ne pas être condamné à mort ou à la torturé, l’Eglise lui demande d’abjurer (nier) sa théorie sur l’Héliocentrisme, le banni du milieu savant, le condamné à l’exil et met toutes ses œuvres à l’Index. Galilée meurt le 8 janvier 1642 à Arcetri 🙁

 

Notez, toutefois, qu’en 1992 (au 20ème siècle), le Pape Jean-Paul II annonce solennellement l’annulation de la décision du tribunal de 1633 et réhabilite Galilée 🙂

 

Enfin, retenez que Galilée a marqué la Renaissance scientifique en défendant l’idée que les savants devaient prouver ce qu’ils découvraient et que la recherche se fonde donc sur l’observation, le raisonnement et l’expérimentation. Il s’agissait donc d’arrêter de mélanger les faits scientifiques, l’imaginaire et les croyances religieuses.

Voilà tout ! 🙂

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